L’Australie et le Pérou signent un accord de libre-échange

[AMICUS CURIAE] L’Australie et le Pérou ont signé un nouvel accord commercial [Texte de l’accord, en anglais] qui élimine la quasi-totalité des taxes sur de nombreux produits commercialisés entre les deux pays. La signature de cet accord par les deux gouvernements est le résultat d’une négociation qui s’est déroulée sur plusieurs mois. L’accord de libre-échange avait été été finalisé en Novembre dernier et prendra effet 60 jours après sa ratification par le Congrès du Pérou et le parlement australien.

Eduardo Ferreyros, le ministre péruvien du tourisme et du commerce international, a noté qu’il s’agissait de l’accord bilatéral le plus ambitieux dans lequel son pays ait jamais été engagé. Il estime qu’il présente une grande opportunité rapprochant le Pérou d’un des marchés les plus importants dans la région Asie-Pacifique, où les habitants ont un très fort pouvoir d’achat. Durant la cérémonie organisée à l’occasion de la signature de l’accord à la Chambre des représentants au Parlement australien, Eduardo Ferreyros a également souligné que plus de 96% des cargaisons péruviennes pourront être exportées en Australie une fois que le traité sera entré en vigueur [article d’Andina publié le 12 février 2018, rapportant les propos d’Eduardo Ferreyros].

L’accord de libre échange concerne ainsi les taxes relatives notamment aux télécommunications, aux investissements, au commerce électronique, à la propriété intellectuelle, à l’alimentation… Cet accord entre les deux pays permet au Pérou de reconnaître les diplômes australiens ce qui permettra aux professionnels d’avoir accès au marché du travail péruvien. Les étudiants péruviens pourront également étudier en Australie et voir leur diplôme reconnu au Pérou. Le député australien Keith Pitt a souligné que cet accord créait de grandes opportunités d’exportation étant donnée la production du Pérou, pour le sucre et l’horticulture notamment [article de NewsMail publié le 13 février 2018, rapportant les propos de Keith Pitt]. L’Australie connaît de son côté un développement important en technologie minière et dans le domaine des services. Pour cette raison, le ministre du commerce international Edgar Vasquez avait déjà souligné lors des négociations que le marché australien était intéressé par l’industrie agro-alimentaire péruvienne et par des produits chimiques et plastiques [article d’Andina publié le 21 novembre 2017, rapportant les propos d’Edgar Vasquez] qui pourraient avoir le potentiel d’entrer dans le marché australien.

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