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[AMICUS CURIAE] Deux actions [article de presse] ont été intentées à Los Angeles contre Harvey Weinstein et sa société, l’une au 14 novembre par une actrice anonyme, l’autre au 15 novembre en nom collectif, accusant le magnat du film de les avoir violées et demandant des dommages et intérêts non chiffrées.
La plainte du 15 novembre a été déposée au nom de [article de presse – en anglais] « toutes les femmes qui ont rencontré Harvey Weinstein en personne pour auditionner ou pour discuter leur participation à un film produit ou distribué par la société Weinstein ». Le procès est le dernier d’une série d’actions en justice contre la société basée à New York après un grand nombre d’allégations d’inconduite sexuelle contre son cofondateur, qui a été licencié le 8 octobre [article de presse – en anglais]. La police de New York, Los Angeles et Londres ont ouvert des enquêtes sur certaines de ces allégations.
Le cinéaste déchu a catégoriquement nié toutes les allégations de rapports sexuels non consensuels. Il a déposé le 25 octobre une plainte auprès du fournisseur de services de règlement des différends américains, JAMS [site officiel – en anglais], contestant la décision de son entreprise de le congédier pour son inconduite sexuelle présumée. L’existence de ce procès a été révélée dans une note de bas de page soumise par la société Weinstein à la cour de Delaware, où Weinstein avait demandé une ordonnance accélérée pour lui accorder un accès à ses courriels et au dossier personnel détenus par la société. Selon Weinstein, la divulgation des documents lui permettrait de coopérer à l’enquête de l’entreprise et de réduire potentiellement toute responsabilité future de la société. Néanmoins, la société Weinstein a repoussé l’offre de Weinstein [article de presse – en anglais], en disant : « Respectueusement, [La société Weinstein] n’a pas besoin d’aide de M. Weinstein. »
« Les cadres, les dirigeants, les directeurs, les agents de gestion et les employés de l’entreprise avaient une connaissance réelle des actes répétés d’inconduite sexuelle de Weinstein », d’après les deux plaintes [article de presse – en anglais]. « La société étaient consciente de la façon dont Weinstein forçait des actrices à s’engager dans des actes sexuels avec lui. » Le conseil d’administration de la société Weinstein a nié avoir pris connaissance de toute l’étendue des comportements allégués de Harvey Weinstein.
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