Les hauts responsables des Nations Unies préoccupés par la violation des droits de l’homme au Congo

[Jeudi 14 avril 2016 à 15h35]

[AMICUS CURIAE] Le Haut-commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme Zeid Ra’ad Al Hussein et le Secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-Moon, ont exprimé, mercredi, leur inquiétude [article de presse – en anglais] concernant les rapports émis par la République du Congo concernant une opération de sécurité gouvernementale apparente dans une zone qui se situe au sud de Brazzaville, connue sous le nom du Pool. À l’origine de ces rapports [article de presse – en anglais], une action policière suspecte qui aurait été entreprise contre des civils, suite aux élections du 20 mars contre les dirigeants de l’opposition et leurs partisans. Dix-sept personnes ont péri lors de ces opérations de sécurité, dont trois membres des forces de sécurité, et plusieurs autres blessées. La déclaration conjointe incite le gouvernement à assurer l’accès des acteurs humanitaires au Pool et à garantir une action des forces de sécurité qui soit en totale conformité avec le droit international relatif aux droits de l’homme.

En octobre, les électeurs de la République du Congo ont approuvé un amendement à la constitution [texte PDF] permettant au Président Denis Sassou Nguesso de prolonger la durée de son mandat [article de presse – en anglais]. Ledit amendement permet aux présidents de renouveler [article de presse – en anglais] deux fois la durée de leur mandat et abroge la limite d’âge à laquelle sont soumis les candidats aux présidentielles, actuellement fixée à 70 ans. A défaut de cet amendement, Nguesso, âgé de 72 ans, aurait été inéligible à la présidence. Il avait déjà occupé le poste de président entre 1979 et 1992 avant d’être élu en 2002. Nguesso a été réélu le 20 mars.

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